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Secteur du livre : Vers un sursaut de relance ?

Alors que le 36ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis se termine, ou en est-on en Tunisie question lecture et édition ?

Lors de la célébration il y a six mois, le 23 avril 2021, de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, le bilan était plutôt négatif en Tunisie, l’édition ayant subi de lourdes pertes, aggravées par la situation sanitaire, comme l’expliquait Mohamed Riadh Ben Abderrazak le président de l’Union des éditeurs tunisiens (UET).

Mais le problème n’est pas dû uniquement au confinement imposé par COVID-19. Les Tunisiens lisent peu, en moyenne 0,58 livres par an alors que les Européens lisent en moyenne près de 35, annonce la Direction de la lecture publique du ministère des Affaires culturelles‎. Pourtant, le goût de la lecture n’a pas complètement disparu en Tunisie, il s’est déplacé vers l’internet, délaissant l’arabe au profit du français et de l’anglais, explique une étude de l’Arab Reading Index.

Mais ce désintérêt croissant pour le livre papier menace les piliers de la vente de livres tel le principal bouquiniste de la rue d’Angleterre au centre-ville qui risque de fermer.

Alors, que nous apprend la Foire internationale du livre de Tunis qui se termine ?  Malgré la crise, il y aurait un engouement des lecteurs pour les auteurs Africains en général et les Tunisiens en particulier. L’obtention du prix Goncourt 2021 par un Sénégalais, Mohamed Mbougar Sarr, aide les choses. Mais ce sont aussi de jeunes romanciers Tunisiens, tel Yamen Manai, qui relancent l’intérêt pour la littérature, en français, en arabe littéraire et chose nouveau en dialecte tunisien, même si ces auteurs sont vendus à très peu d’exemplaires.

Source
WebmanagerKapitalisTN24TV5 Monde
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