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« Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je suis la plus belle »!?

Dorsaf Akri est une jeune artiste autodidacte très douée il faut l’admettre, repérée très tôt par le grand décorateur et architecte français Robert Couturier qui lui offrira en 2019 l’opportunité d’exposer ses œuvres grand format à New York. La plupart de ses toiles semblent suggérer une pléiade d’autoportraits en perpétuelle gestation ou métamorphose comme pour nous rappeler que cette ambitieuse nymphe des arts plastiques à dû transiter par un profond travail sur elle-même pour pouvoir se frayer non sans un certain niveau de sacrifice, un chemin à travers l’univers impartial de la mode, des arts et de la culture où le culte de l’image demeure la grande priorité surtout dans le monde du bling-bling. À seulement 27 ans Dorsaf a pu s’affirmer bon gré malgré dans sa nouvelle sphère de prédilection notamment en effectuant toujours à New York divers stages en atelier pour peaufiner ses techniques artistiques et non des moindres. Ayant assumé son statut de fille unique peu gâtée par le confort d’une réelle famille digne de ce nom, Dorsaf s’est prise en main avec la ferme volonté de compenser ce grand vide affectif laissé par un père très tôt disparu dont elle ne garde aucun souvenir, mais qui aura quand même été psychologiquement le catalyseur d’une nouvelle vie qu’elle n’est pas prête de céder au coin d’une rue et ce, quel qu’en soit le prix. Hyper sensible et dotée d’une personnalité bien trempée, cette artiste corps et âme, vous invite via ses étranges œuvres « méga-portraits » à mieux la découvrir d’autant qu’elles sont le reflet / miroir magique de son âme d’écorchée vive.
***** Jamel Chaouki Mahdaoui



