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L’équipe de Tunisie, demain en lice, face au Danemark : Espérons que cette fois sera la bonne !

Lors de leurs cinq participations à  la phase finale de la Coupe du monde, les Aigles de Carthage  n’ont pas réussi à aller au-delà du premier tour. Feront-ils l’exploit au Qatar et réussiront- ils à briguer le précieux billet pour le second tour ?

On ne participe pas à une phase finale de Coupe du monde (un fait marquant dans la carrière de tout joueur et de tout sélectionneur) sans avoir l’ambition et la volonté de parier sur une grande performance, d’écrire l’histoire et d’entrer dans la légende. Une participation à un Mondial est un privilège qui ne s’offre pas plusieurs fois dans la carrière de footballeurs et de techniciens. L’attaquante vedette de l’équipe de France féminine de football, Eugénie Le Sommer, n’a pas eu tort quand elle a qualifié la présence à un tel sommet mondial de «rendez-vous de la vie ». C’est avec ce ressenti et cet état d’âme et d’esprit que Jalel Kadri et ses joueurs doivent entrer demain en lice dans cette Coupe du monde avec le premier match couperet contre le Danemark. La charge émotionnelle est importante dans des épreuves pareilles. L’attente de toute une nation qu’on a sur le dos et qu’il faut rendre heureuse et l’hymne national qui fera vibrer et chavirer les nombreux fans de l’équipe de Tunisie. Cette tension toute particulière,  il faut s’en servir comme une force, comme un atout de poids pour ne pas être tétanisés jusqu’à perdre les pédales sous le coup de la forte pression. Le rôle de Jalel Kadri sera donc  déterminant sur le plan mental pour diffuser au sein de l’effectif un message de sérénité et de confiance. Nous ne devons pas chercher à nous cacher derrière les habituelles excuses en se disant qu’on est petits dans un groupe fort, face aux deux favoris en puissance que sont le Danemark et la France. Nous ne devons pas nous résigner,  comme si c’était une fatalité, à nous contenter d’une bonne prestation lors du premier tour sans avoir pour objectif majeur d’aller bien au-delà et d’obtenir une place parmi les heureux qualifiés pour le second tour. Jalel Kadri ne doit pas laisser l’appétit venir en mangeant mais doit fixer d’emblée le cap et mettre tout l’effectif dans le même état de forme physiquement et psychologiquement pour le franchir. Il ne doit pas  se contenter d’un système de jeu trouillard d’équipe venue uniquement pour limiter les dégâts et sortir du premier tour avec peu d’égratignures. Une élimination après 3 matches et un retour à la maison en moins de deux semaines ne seront pas acceptables ni digérables, cette fois, et seront vécus comme un dur retour à la réalité et comme un nouveau rêve brisé. En 1978, notre première victoire en Coupe du monde par 3 buts à 1 sur le Mexique nous a comblés de joie. En 2022, 44 ans après, nous sommes en droit et même devant l’obligation de faire beaucoup mieux, de viser plus haut.

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