Journalisme

« Abattre l’impérialisme ! »

l’impérialisme ! »

Alors que la Corée était sous l’occupation militaire japonaise, le Président
Kim Il Sung(1912-1994) entra à ses premiers dix ans, commença sa lutte
révolutionnaire pour obtenir la liberté et l’indépendance du pays. Il y a 95 ans, le
17 octobre 1926, il fonda, au district de Huadian de la province du Jilin au Nord-
Est de Chine, l’Union pour abattre l’impérialisme, organisation composée de
révolutionnaires de la nouvelle génération.
Dans son discours Abattre l’impérialisme prononcé lors de la réunion
constitutive, il proposa, pour tâche immédiate de l’organisation, d’abattre
l’impérialisme japonais pour accéder à la libération et à l’indépendance de la
Corée, et pour son but final, d’y édifier le socialisme, puis le communisme et enfin
de renverser les impérialismes du monde et y installer le communisme.
A l’époque, il était âgé de 14 ans. C’est étonnant qu’il ait débuté à tel âge dans
la voie de la révolution pour sauver le sort de sa nation, surtout qu’il ait déclaré sa
détermination de raser du globe l’impérialisme, un événement qui témoigne de sa
grandeur sans pareille.
A l’époque, le Japon, ennemi principal immédiat pour les révolutionnaires
coréens, était une nouvelle puissance militaire qui avait gagné la guerre
respectivement contre la dynastie des Qing et la Russie et poursuivait son
expansion territoriale. Ecraser l’impérialisme japonais, l’une des « Cinq puissances
militaires » du monde, revenait à annihiler son potentiel militaire.
Lutter de front contre un tel adversaire redoutable n’était pas une sinécure.
D’autant plus qu’avec la montée de forces impérialistes, nombre de pays se
voyaient tomber au joug colonial des puissances. L’idéal anti-impérialiste le plus
intransigeant qu’il a publié dans cette situation internationale suscita le vrai
étonnement du public.
La fondation de l’Union pour abattre l’impérialisme (UAI) fut un événement
historique annonçant un nouveau départ du mouvement de libération nationale de
la Corée, lutte anti-impérialiste. Elle permit à la révolution coréenne de se guider
sur un objectif de combat et d’une stratégie clairs pour débuter dans sa lutte anti-
impérialiste sacrée et de longue haleine.
Entamée sur cette cause, la révolution coréenne remportait victoire sur victoire
dans la lutte contre l’impérialisme pendant 95 années.

Les révolutionnaires coréens en vinrent, au bout de 20 années de la lutte
révolutionnaire anti-japonaise qu’ils avaient déployée sous la conduite du Président
Kim Il Sung, à l’emporter sur l’impérialisme japonais et à achever le 15 août 1945
leur œuvre historique de libération nationale.
Même après la Libération, ils poursuivirent la lutte anti-impérialiste. L’armée
et le peuple coréens ayant à leur tête le Président Kim Il Sung firent subir, pour la
première fois dans leur histoire, une défaite cuisante aux Etats-Unis qui se
targuaient de leur statut de « puissance suprême » du monde dans la guerre des
années 1950 qu’avaient imposée à la RPDC les forces impérialistes coalisées. Ainsi
purent-ils sauvegarder la souveraineté et la dignité du pays. Après la guerre aussi,
ils déjouèrent chacune des incessantes provocations militaires américaines,
notamment l’incident du « Pueblo », navire-espion armé, et l’incident de « EC-
121 », grand avion-espion, événements dans les années 1960, ainsi que l’incident
de Panmunjom des années 1970, leur assenant de successifs coups mortels.
Le Président Kim Il Sung fit donner une aide désintéressée à plusieurs pays
qui menaient leur lutte de libération nationale anti-impérialiste, apportant ainsi de
grandes contributions à l’ensemble de l’œuvre d’indépendance anti-impérialiste du
monde. Par exemple, l’assistance politique et militaire donnée par la RPDC aux
pays socialistes, dont Cuba et Vietnam, qui s’opposaient à l’agression des Etats-
Unis lors de la crise des « Caraïbes » et de l’ « incident de Tonkin » des années

  1. Son aide matérielle et spirituelle sincère fut consacrée à la lutte de libération
    nationale anti-impérialiste de nombreux pays africains comme Algérie,
    Mozambique, Zimbabwe et Namibie en même temps qu’à la lutte anti-impérialiste
    et antisioniste des pays du Moyen-Orient tels que Egypte et Syrie. Ses activités
    d’initiative et dynamiques furent déployées de sorte que le mouvement de non-
    alignement se tienne à son idéal anti-impérialiste pour l’indépendance.
    Le mot d’ordre « Abattre l’impérialisme ! » lancée il y a 95 ans avec la
    fondation de l’organisation de l’UAI résonne comme un écho perpétuel dans l’âme
    des peuples progressistes tendant à l’anti-impérialisme pour l’indépendance.
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