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Chez Les Républicains, les chantiers « herculéens » du nouveau président Eric Ciotti

Elu à la tête de LR avec 53,7 % des suffrages, dimanche, face à Bruno Retailleau, le député des Alpes-Maritimes doit avant tout faire exister le parti de droite dans l’opinion.

Oscillant entre la gravité et les sourires, il a été élu pour effectuer un des jobs les plus compliqués de la vie politique française : sortir la droite de l’ombre. Dimanche soir 11 décembre, lors d’un second tour plus serré que prévu, Eric Ciotti est devenu président du parti Les Républicains (LR) avec 53,7 % des suffrages face à Bruno Retailleau (46,3 %).

Au soir de ce second tour, LR a évité le premier écueil, celui de la division. Après avoir promis, au journal de 20 heures de TF1, le retour d’une « droite ferme, qui rétablisse l’ordre dans la rue », et d’une « droite de la liberté, qui fasse diminuer les impôts », le nouveau président de LR s’est en effet rendu au siège du parti, où il a pu serrer la main de Bruno Retailleau. Pas d’affrontement fratricide cette fois-ci.

Mais la mission reste épineuse. Car, pour tenter de sortir le parti du marasme, un travail colossal attend la nouvelle équipe dirigeante. « C’est une rude tâche, c’est une tâche herculéenne », avait glissé M. Retailleau quelques minutes plus tôt.

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