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Rachid Ammar, ancien chef des Forces armées devant les tribunaux.

Lui qui avait interdit aux militaires d’utiliser leurs armes contre les manifestants en 2011, puis considéré comme le garant de la révolution tunisienne avant de partir à la retraite en 2013, a été convoqué pour comparaitre lundi 03 janvier 2022 devant la justice transitionnelle. Il serait accusé d’homicide à la suite de la répression brutale des manifestations de février 2011 qui avaient fait plusieurs morts.

Mais quel est l’intérêt d’ouvrir à nouveau ce dossier douloureux du Printemps arabe ?

A savoir que beaucoup ont critiqué après coup l’ancien militaire qui se serait méfié de la Troïka au pouvoir des fins 2011 faisant systématiquement de la rétention d’information. Dans un livre Adnen Manser, L’ancien directeur de cabinet du président de la République provisoire, Moncef Marzouki, attaque violement Rachid Ammar qui aurait entrainé le gouvernement d’alors vers une « cécité stratégique » raison de ses erreurs et échecs.

Revanche ou volonté de justice, il semble qu’un retour sur les exactions de 2011 risque de nuire plus que de servir beaucoup de politiciens ; surtout si, comme le laisse entendre Ahmed Souab, l’avocat du général Ammar, celui-ci aurait des révélations à faire…

Source
Tunisie NumériqueKapitalisLeaders.com
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